- Delphine Costa, Aix-Marseille Université
- Martine Le Friant, Avignon Université
- Christophe Maubernard, Université de Montpellier (Rapporteur)
- Guylène Nicolas, Aix-Marseille Université
- Alain Didier Olinga, Université de Yaoundé 2 (Rapporteur)
- Samuel Priso-Essawe, Avignon Université (Directeur de thèse)
résumé :
Le droit à la santé, comme la plupart des droits économiques et sociaux, a des sources à la fois nationales et internationales. Sa mise en œuvre pose donc d’emblée la question de l’articulation de ces différentes sources, et celle de leur application effective dans les Etats qui ont ratifié les différents instruments internationaux concernés. Mais plus encore, en contexte économique contraint, dont le Cameroun est un exemple, la mise en œuvre de ce droit met la question de l’effectivité aux prises avec les réalités socio-économiques des Etats, sans perdre de vue la nécessité d’en atteindre les objectifs concrets. Aussi, la démarche d’évaluation à laquelle s’attèle la thèse mesure, en confrontant l’obligation internationale de moyen des Etats à la finalité du droit consacré, aussi bien l’effectivité que l’efficacité de la mise en œuvre. Il en résulte notamment une nécessité d’inventivité juridique pour encadrer des pratiques endogènes qui, par leur ancrage social, peuvent améliorer la dimension concrète du droit à la santé.